Lettre Milanaise
J’aurais tant aimé découvrir Milan avec toi. J’écris Milan parce que tu y passes ce week-end, mais ce pourrait être n’importe quelle autre ville du moment que c’est avec toi.
Et en même temps je me dis non !
Oui et non ! Il vaut mieux ne pas se voir.
J’ai une grande amitié et de l’amour pour toi, tu le sais. Mais je ne veux pas… « t’emmerder » tout simplement je l’ai déjà assez fait. Et puis tu es incapable d’accepter l’amour ou l’amitié que l’on éprouve pour toi. Je ne dis pas cela parce que de ton côté il n’y a pas d’amour, non, je le sais et je l’ai accepter depuis très longtemps, pour ne pas dire depuis le début. Mais on dirait qu’accepter les sentiments des autres est une chose impossible pour toi, comme si cela te faisait peur. Alors tu t’enfermes dans ta carapace.
Alors je crois qu’il est préférable pour toi que l’on ne se voit plus. Même si je dois avouer que par moment – souvent – ta présence me manque énormément… Je suis habitué à m’efface devant le bien être d’autrui, alors il ne faut pas s’inquiéter. Je ne veux plus m’imposer dans ta vie comme je l’ai fait, je ne suis qu’un détail, je ne veux plus être cette épine, déranger et perturber ta vie par ma personne et mes caprices. Tu vis mieux sans moi. Et je ne peux rien t’apporter. Mais saches que je serais toujours là pour toi si tu as besoin de quoi que ce soit. Tu seras toujours le premier, l’élément prioritaire dans ma vie, tu passeras avant tout et tout le monde. Même si un jour je redécouvre l’amour – je l’espère – cet amour devra accepter la place principale que tu occupes dans ma vie – même si cette place n’est plus physique.
C’est étrange par moment j’ai l’impression que je pourrais réparer ce que j’ai détruit et à d’autres moment cela me semble impossible…
Mais je m’éloigne irrémédiablement de toi, comme le temps qui passe et que l’on ne peut arrêter. Et pourtant je ne le veux pas.
Je me souviens de tout ces moments que l’on a passés ensemble, je ne les oublierai jamais, mais certains détails que je croyais définitivement gravés en moi disparaissent. Avec le temps des choses s’effacent de ma mémoire… Le goût de ta bouche et de tes baisers… L’odeur et le goût de ta peau… Je les ai oubliés… Bientôt peut-être la douceur de ta peau que mes doigts gardent encore en mémoire… Pour combien de temps…
Je suis triste et en même temps c’est peut-être mieux, c’est sûrement mieux…
On s’habitue à tout, c’est le propre de l’être humain.
Je te souhaite tout le bonheur du monde, tu le mérites tu es un être exceptionnel.
For ever and ever !
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