« La petite fille de Monsieur Linh » Philippe Claudel

Monsieur Linh, un vieil homme, arrive en France avec sa petite fille, Sang Diû, après avoir fui son pays (sans doute le Viêt-Nam)  à cause de la guerre. Sa famille tuée, son village brûlé, il a choisi l’exile pour s’occuper de sa petite fille. Il s’occupe du nourrisson avec toute son attention et son amour, il lui chante une chanson et se souvient de sa vie d’avant, de sa femme, de son fils et de son épouse morts à cause d’une bombe.

Philippe Claudel raconte le déracinement de cet homme, qui arrive dans un pays dont il ne connaît pas la langue. Il parle aussi d’amour, d’amitié, du courage, de la solitude, du deuil, de la différence, de la compassion. L’écriture est simple, minimaliste mais précise presque poétique, toute en nuance et en douceur. Il n’y a pas beaucoup de détails mais tout est dit avec grâce.

Et je dois avouer que cette histoire m’a retourné, souvent j’ai eu la larme à l’œil, une fois le livre ouvert je ne l’ai pas refermé avant la dernière page où j’ai littéralement fondu en larmes. Un véritable bijoux rempli d’émotion, de tendresse et d’humanité, une histoire d’où l’on sort difficilement.