Encore un super week-end !
Parfois je me demande si c’est bien utile d’avoir des week-ends de quatre jours. Surtout quand on a une vie aussi vide que la mienne. C’est vrai j’ai envie de faire de pleins de choses, j’ai pleins d’idées mais je suis seul alors je ne fais presque rien.
Et puis celui-ci a été occupé par mon père : lundi scanner à l’hôpital, mercredi matin visite chez le généraliste, sa bronchite ne passe pas (quand je lui dis de consulter dès les premiers symptômes avec trois quart de poumon en moins faut pas attendre) mercredi après midi visite chez l’ophtalmo, et sans doute bientôt le pneumologue pour lui montrer les résultats du scanner (qui sont heureusement bons) et le chirurgien va suivre aussi, il ne faut pas l’oublier. Et aussi j’oubliais la visite hebdomadaire à la maison de retraite pour voir la sœur de papa.
Bref je n’ai eu que mardi après midi pour moi, j’en ai profité pour aller voir au cinéma « Scoop » de Woody Allen.
Voilà je suis un peu vider, mais je ne me pleins pas, il est tout a fait normal que je m’occupe de mon père, mais par moment je ne supporte pas qu’on me fasse des remarques sur ce que j’ai à faire surtout quand on est à 500 km et qu’on ne fait rien seulement téléphoner pour prendre des nouvelles et faire la morale, comme si j’étais un gamin.
Sous prétexte que j’ai quatre jours de congés par semaine – ce qui est de moins en moins vrai mais plutôt trois avec les heures sup. que je fais – on croit que je ne travaille pas ! Mais mince je fais 35 heures voir 47 heures toutes les semaines. Alors qu’on arrête de dire que j’ai la belle vie, je ne profite même pas de mes jours de repos, je suis toujours au service de mon père ou de sa sœur.
J’ai l’impression de ne pas vivre pour moi. Je ne fais pas ce que j’ai envie de faire, soit à cause de problèmes familiaux comme la santé de mon père, soit tout simplement à cause de mes contradictions.
Comme mon Buh que j’ai tellement envie de revoir. Mais j’ai tellement de pensées antinomiques le concernant. Bon il n’est pas amoureux c’est compréhensible, ça je le gère, il n’y a pas de problème, mais ce que je n’arrive pas à gérer et qui est incompréhensible c’est cette peur que j’ai de le revoir tout en sachant que tout ce passerai bien, comme en juillet lors du week-end à Lyon et la semaine à Paris. C’est cette même peur qui a fait que je ne suis pas allé à Paris le week-end du 8 octobre, l’autre étant que papa se faisait arracher une dent – raison un peu vaseuse il faut l’admettre et aussi j'étais très fatigué par mon boulot, mais la aussi c'était pas une excuse. J’avais même pensé aller chez mon amie russe ou à l’hôtel pour pouvoir profiter des expos qui m’intéressaient, mais comment aller sur Paris et ne pas voir mon petit cœur !
Alors vendredi quand il m’a dit qu’il venait passer le week-end sur la côte ce fut un bonheur immense. Je n’avais pas de décision à prendre. Il venait et voilà. Mais bon ça ne c’est pas fait, dommage !
Idem pour ce week-end à la fin du mois à Lyon, j’ai pris mon billet de train (le lendemain de la confirmation de ma récup du samedi) mais je crois que je ne vais pas y aller… Toujours cette peur de le revoir et puis en plus je n’ai pas envie de m’imposer à ses amis – qui sont d’une gentillesse incroyable c’est vrai – mais je ne sais pas…
Je ne veux pas être de trop. De trop autant pour ses amis que pour lui. Pourtant sa compagnie me manque... C’est pour cela d’ailleurs aussi que je visite seulement son blog photo maintenant, et plus son blog «journal intime » depuis le 10 octobre. Je ne veux pas avoir un effet censeur sur celui-ci, je ne veux pas m’imposer. Par contre qu’il vienne lire le mien ne me pose aucun problème, je l’ai fait en quelque sorte pour lui aussi, c’est lui qui m’a entraîné dans ce jeu.
Mais bon cinq jours à traîner chez moi... ça va être dur!
Voilà c’était juste un petit coup de gueule dans le vide pour le fun, une petite catharsis pour vider le trop plein de stress, de ma bêtise, de mes contradictions qui … gèrent emmerdent ma vie.
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