« Impuretés » Philippe Djian

La colline est le quartier chic de la ville, un lieu idyllique, en apparence seulement. La famille Trendel habite la colline, le père est un romancier, ancien toxicomane, qui écrit pour la télévision, la mère une actrice dont le succès est passée, et le fils âgé de 14 ans est le seul témoin de la mort soit disant accidentelle de sa sœur.

Mais dans cette colline c’est toute la noirceur et la décadence de la société que l’on retrouve. La dépravation est totale, tout est bon pour s’oublier l’alcool, les drogues, le sexe. Même les adolescents ne sont pas en reste, ils consomment du Lexomil comme l’on mange des fraises Tagada, et des rails de coke comme du chocolat en poudre.

Philippe Djian a voulu un roman noir comme un film hollywoodien, mais il n’a écrit qu’une histoire insipide, excessive qui sonne faux. Même l’écriture est bancale et vulgaire, sans parler du style qui est haché et lourd.

Où est donc la beauté des textes des chansons qu’il écrit pour Stephan Eicher...

Un roman a éviter.