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BUH by PTIT SUSHI
28 février 2015

« Le chat de Schrödinger » Philippe Forest

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Philippe Forest écrit un conte philosophique en partant d’une métaphore d’expérience de mécanique quantique proposé par Schrödinger. En s’inspirant du chat de cette expérience virtuelle, l’auteur va essayer de comprendre la réalité du réel, la vérité et l’existence. Il va faire un parallèle entre l’apparition d’un chat dans son jardin et la mort de sa fille. Peut-on être mort et vivant à la fois? Avec la théorie quantique on peut exister dans deux états différents.
Philippe Forest nous présente un ouvrage où se mélangent théories scientifiques, réflexions et roman (s’inspirant de sa vie). Des passages difficiles et d’autres plus littéraires font une lecture intéressante mais parfois compliquée. On peut reprendre à notre compte la citation de Picasso écrite en ouverture du roman : « Quand je lis un livre sur la physique d’Einstein auquel je ne comprends rien, ça ne fait rien : ça me fera comprendre autre chose ». 

 

« Le plus grand des mystères se tient dans le plus petit des replis du réel. Là règnent d’autres lois que celles que nous connaissons. Là s’étend un domaine de poussières où il n’est plus inconcevable qu’une chose soit et son contraire. » 

« Tout se passe comme si : c’est tout ce que l’on peut dire. » 

« A un moment ou à un autre de sa vie, chacun ouvre les yeux dans le noir et commence à s’inquiéter un peu de ce qu’il à devant lui, convaincu alors que tout ce qu’il s’imagine en savoir est à reprendre à partir de rien. » 

« Il n’y avait pas de « première fois »… Il n’y avait que des « premières fois ». » 

« Moi, quelque chose de vivant venait me visiter. Cela me semblait une raison suffisante de ne pas en finir. J’attendais sa venue. » 

« Le grand tournis des premières nuits lorsque celles-ci se succèdent et se confondent, qu’on en arrive à perdre tout sentiment du temps, comme si une seule étreinte se poursuivait sans presque aucun répit. » 

« La langue du lit, celle des amants, est une langue secrète. Elle s’apprend seul. Il faut simplement avoir le don. Savoir jouer juste. Comme au théâtre. » 

« Une lumière brillait dans nos yeux, que nous paraissions soudainement plus beaux, plus grands, plus forts. Comme si plus rien ne pouvait nous toucher, nous arriver. » 

« Indestructibles et heureux. » 

« La sieste est le moment que les songes préfèrent. L’heure qu’ils choisissent pour vous rendre visite. Celui qui dort flotte, suspendu parmi des milliers de mondes emmêlés à la consistance si fugitives qu’ils se confondent dans sa conscience sans qu’il y ait aucun moyen de les distinguer. Le grand tournis du possible. »

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