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BUH by PTIT SUSHI
5 mai 2013

" Kafka sur le rivage " Haruki Murakami

kafka_10 

" Je suis un peu différent des autres, c'est vrai, mais au fond je suis un être humain. J'espère que tu comprends ça. Je ne suis pas un monstre. Je suis normal. Je ressens les même choses que tout le monde, j'agis comme tout le monde. Mais parfois, cette petite différence devient un véritable gouffre. Pourtant, je ne peux rien y faire. " 

" J'ai été victime de discrimination diverses dans ma vie. Seuls ceux qui en ont subit eux-même savent à quel point cela peut blesser. Chacun souffre à sa façon et ses cicatrices lui sont personnelles. Je pense que j'ai soif d'égalité et de justice autant que n'importe qui. Mais je déteste par-dessus tout les gens qui manquent d'imagination. Ceux que T. S. Eliot appelait "les hommes vides". Ils bouchent leur vide avec des brins de paille qu'ils ne sentent pas, et ne se rendent pas compte de ce qu'ils font. Et avec leurs mots creux, ils essaient d'imposer leur propre insensibilité aux autres. (…) Les gays, les lesbiennes, les hétéros, les féministes, les cochons, les communistes, les Hare Krishna, et j'en passe, aucun d'eux ne me dérange. Peu m'importe de savoir quel drapeau ils brandissent. Ce que je ne supporte pas, ce sont les gens creux. " 

" On dit que l'amour peut rebâtir le monde, alors tout est possible. " 

" Toute perception est déjà mémoire. Nous ne percevons pratiquement que le passé, le présent pur étant l'insaisissable progrès du passé rongeant l'avenir. (Henri Bergson) " 

" Mais les métaphores permettent de réduire la distance qui nous sépare, vous et moi. " 

" Je me suis blessée et j'ai blessé les autres aussi. J'en paie le prix maintenant. On peut aussi appeler ça une malédiction. Ce que j'ai possédé à un moment de ma vie était trop parfait, et lorsque je l'ai perdu, je n'ai rien pu faire d'autre que de me laisser sombrer. C'est cela, ma malédiction. Tant que je vivrai, je ne pourrai pas y échapper. " 

" pas le genre de passion violente que l'on trouve dans les opéras de puccini, mais, comment dire, c'est quand même un peu "ni avec toi, ni sans toi". On ne se voit que de temps en temps. Mais je pense que, fondamentalement, une entente profonde nous unit." 

" Parce que celui qui aime cherche la partie manquante de lui-même. Aussi, quand on pense à l'être dont on ai amoureux, on est toujours triste. " 

" Ce qui est intéressant dans la vie, c'est que les choses ne se passent jamais comme on s'y attend. " 

" Tu te demandes si l'autre éprouve les même sentiments que toi, avec la même force, la même pureté. " 

" Les souvenirs, c'est quelque chose, qui vous réchauffe de l'intérieur. Et qui vous déchire violemment le coeur en même temps. " 

" Mes souvenirs avaient beau être pénibles, je voulais les garder avec moi toute ma vie. C'était la seule chose qui lui donnait un sens, la seule preuve que j'étais vivante. " 

" J'avais besoin de sa présence, peut-être pour combler un vide en moi. Mais je n'ai pas été capable de combler celui qui existait en elle. Jusqu'au dernier moment, elle est demeurée seule avec ce vide qui n'appartenait qu'à elle. " 

" J'ai abandonné quelqu'un alors que je n'aurais pas dû. Quelqu'un que j'aimais plus que tout au monde. J'avais si peur de le perdre un jour. C'est pour ça qu'il fallait que je le quitte. S'il devait disparaître de ma vie, mieux valait que je l'abandonne moi-même avant que celle n'arrive. Naturellement, je l'ai fait avec un sentiment de colère qui ne m'a jamais quittée. Mais c'était une erreur. Jamais je n'aurai dû l'abandonner, pas lui. " 

" Je ne sais pas très bien ce que cela signifie, vivre… " 

" Nous perdons tous sans cesse des choses qui nous sont précieuses. Des occasions précieuses, des possibilités, des sentiments qu'on ne pourra pas retrouver. C'est cela aussi, vivre. Mais à l'intérieur de notre esprit - je crois que c'est à l'intérieur de notre esprit-  il y a une petite pièce dans laquelle nous stockons le souvenir de toutes ces occasions perdues. " 

" Le contact de son corps mince éveille déjà en moi une terrible nostalgie. Il me caresse doucement les cheveux. " 

" Le temps pèse sur toi comme un vieux rêve au sens multiple. Tu continues à avancer pour traverser ce temps. Mais tu auras beau aller jusqu'au bord du monde, tu ne lui échapperas pas. Pourtant, même ainsi, il te faudra aller jusqu'au bord du monde. Parce qu'il est parfois impossible de faire autrement. " 

" Je ferme les yeux et me laisse complètement aller. Je relâche mes muscles crispés. J'écoute le grondement régulier du train. Alors, sans que rien ne l'ait laissé prévoir, je me mets à pleurer. Je sens les larmes tièdes couler le long de mes joues. Elles débordent de mes yeux, roulent jusqu'à ma bouche, s'y arrêtent, puis sèchent sans hâte. Cela m'est égal. Je n'ai pas l'impression que ce sont mes larmes, il me semble qu'elles font partie de la pluie qui frappe les vitres. " 

 

 

 

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