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BUH by PTIT SUSHI
27 août 2006

Réminiscences

Comme c’est étrange la mémoire… Je suis toujours étonné par les détours qu’elle peut prendre. Un événement, un fait, une émotion, une odeur dont on ne se souvenait plus l’existence tout d’un coup vous rattrape et se rappelle à vous sans crier gare.

Un petit stimulus extérieur, parfois n’ayant aucun rapport avec le souvenir vous le fait réapparaître avec la plus grande netteté.

Par exemple jeudi soir quand je rentrais du travail, il faisait nuit, j’étais sur le trottoir et il n’y avait que le camion qui ramassait les ordures. Et bien peut-être la lumière, la rue déserte, les lumières du camion qui clignotait, je me suis retrouvé à NYC avec la même scène le soir où l’on rentrait du G Bar. Cette immense avenue fermée à la circulation pour laisser travailler les agents de la ville et nous qui rejoignions l’arrêt de bus pour rentrer à l’hôtel. Etrange non ?

Ou encore plus étrange il y a quelques semaines, j’étais dans mon lit je pensais à Buh et –je n’ose pas l’écrire- tout un coup j’ai senti son odeur, ma mémoire à ressortit cela et plus étrange encore j’avais le goût de ses baisers dans la bouche, le goût de sa peau…

En ce moment, ou plutôt depuis presque deux ans et demi, je n’ai qu’une seule pensée dans mon esprit, Buh… Tout me parle de lui, tout me ramène à lui… Tout ce que nous avons vécu ensemble, ces sorties, ces escapades, ces voyages, tout est gravé en moi.

De cette première rencontre où j’ai découvert son visage, son sourire, son regard, à notre dernier au revoir sur le quai de la gare, il y a quelques semaines, tout reste ancré en moi. Quelques mots échangés et sa voix me fait vibrer, le frôlement de sa main, sa douceur et je me fige. Un premier bisou sur la joue quatre mois plus tard et je repars le rouge aux joues dans la nuit pour ne le revoir que quatre mois après… Et puis après tout ces voyages avec cette complicité…

C’est à la fois merveilleux et très triste, mais nous en sommes là.

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