Bientôt
Je suis heureux car, dans 2 semaines, dans 12 jours pour être plus précis, je serai en vacances, et en plus pour 3 semaines.
Ne plus voir le travail et mes patrons, cela va vraiment être bien, car ils sont pénibles (quelle idée ont eue les anciens de vendre, il y a huit mois). Et en même temps je me dis que je vais rien faire pendant ces trois semaines.
J’ai regardé pour partir quelque part, à l’autre bout du monde ou pas loin, à côté. J’ai vu beaucoup de destinations ou de week-ends qui font envie. Le Nord, le Sud, l’Ouest, l’Est, j’ai envie de découvrir beaucoup de lieus, j’ai envie d’aller partout, de voyager. Je suis partant ! Mais je suis toujours incapable de bouger. Et ce n’est pas l’envie ou les moyens qui me manquent… Des amis me proposent de venir les voir, mais je reste toujours aussi inerte.
Je ne comprends pas ce caractère ambivalent, cette incapacité à faire ce dont j’ai envie, de réaliser mes désirs. Comme si je prenais plaisir à tout m’interdire, comme si je me complaisais dans cette non-vie… Je n’ai jamais été comme ça.
Certains matins, je me réveille avec cette sensation d’être passé à côté de la vie - ce qui est vrai - mais aussi cette autre sensation qui me dit qu’il est trop tard – ce qui n’est pas forcément vrai, mais qui le devient chaque jour un peu plus…
Le côté positif c’est que j’accepte les choses telles quelles sont, je n’ai aucune rancœur contre moi-même ou les autres. J’accepte les choses et les faits. C’est ça de rien attendre, de ne rien espérer, au moins il n’y a pas de déception. Heureusement sinon la vie serait impossible. Le fait est que j’apprécie chaque petit événement comme un cadeau de la vie et, je le savoure au plus haut point.
Mais bon il faudrait que je me remue quand même !