« Whatever Works » Woody Allen
Woody Allen nous offre une brillante comédie à ne pas rater. Et cette fois-ci on retourne à New-York après Londres (Match Point, Scoop, Le Rêve de Cassandre) et Barcelone (Vicky Cristina Barcelona).
Il brosse le portrait d’un cinquantenaire dépressif, râleur
et bougon, Boris Yellnikoff. Bien que brillant physicien, il a failli avoir le
Nobel, Boris a raté son mariage et même son suicide. Il faut dire qu’il a peur
de la mort et des maladies. Un soir en rentrant chez lui il trouve Melody une
jeune femme qui vient du sud et lui demande à manger et asile. Melody
s’installe chez Boris qui apprécie et s’amuse de sa naïveté. Malgré les
différences intellectuelles et d’âges ils se marient. Un an après la mère de
Melody débarque, elle fuie son mari qui l’a trompé. Là c’est le choc. Elle veut
trouver un autre mari à sa fille.
Woody Allen a toujours un ton aussi libre et anticonformiste. « Whatever Works » est une comédie sur le destin et la chance, avec des répliques et des dialogues comiques, acides et bavards à souhait, donnés par des acteurs excellents. Et en toile de fond New-York, les rues, les parcs, les petits magasins et la musique aussi. A la fin du film, malgré les différences, tout le monde se réconcilie et trouve son bonheur. Et on est heureux ! Si ça marche. Whatever works, why not !