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BUH by PTIT SUSHI
27 octobre 2008

« La consolante » Anna Gavalda

9782842631529

Au début de l’histoire, Charles Balanda, un architecte de 47 ans, apprend la mort de la mère de son ami d’enfance par trois mots dans une lettre anonyme. Charles avait un lien très fort avec cette dernière, il s’ensuit alors une série de questionnements qui le bouleversent. A partir de là, sa vie bascule, son travail, sa vie de famille, tout part vrille. Un long travail de deuil commence sur 300 pages. Et aussi un travail de deuil pour le lecteur, ces 300 premières pages sont ennuyeuses et mal écrites, si l’auteur à voulu nous montrer l’ennui de son héros elle a parfaitement réussi, le lecteur aussi s’ennui… L’écriture aussi est fastidieuse et déroutante, les phrases commencent et ne se terminent pas, on a l’impression qu’il manque des morceaux. Le lecteur est perdu comme le héro.

Mais à partir de la 300ième page jusqu’à la fin (637 pages) le roman change de ton et la vie dans toute sa joie et son excentricité apparaît.  La vie revient avec une belle anglaise, des enfants, des animaux, la campagne, une maison en ruine… On retrouve à partir de là l’Anna Galvada de « Ensemble c’est tout » ou « Je voudrais que quelqu’un m’attende quelque part ».

Une première moitié du roman ratée comme la première moitié de la vie du héros mais une deuxième partie riche, fraiche et optimiste comme sa vie promet de l’être.

 

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