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BUH by PTIT SUSHI
31 juillet 2008

« L’amour des Maytree » Annie Dillard

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Annie Dillard nous conte l’histoire d’un couple Toby Maytree et Lou Bigelow qui se sont rencontrés après la guerre. Toby est charpentier et poète, Lou est peintre, ils habitent la dernière ville du Cap Code, Provincetown. Leur vie va s’organiser dans ce petit village bohème entre les dunes, le ciel et les vagues, un amour, un enfant, une séparation, des retrouvailles et la fin de la vie.
Une histoire simple d’un couple qui vie et s’interroge sur l’amour, la vie, le temps qui passe, la vieillesse. L’écriture d’Annie Dillard est minimaliste comme le coup de pinceau d’un peintre, et analyse précisément les émotions de ces personnages. Malheureusement le livre perd de sa qualité à cause d’une mauvaise traduction, je pense. « L’amour des Maytree » est un roman en apesanteur.

 « Pourquoi se tourmente-t-on tant pour une chose aussi simplement merveilleuse que l’amour ? »

« L’énigme n’était pas la mort, tout ce qui vit meurt, mais l’amour. Non que nous mourrons un jour, mais que nous puissions éprouver un tel sentiment, sauvage dans un premier temps, puis profond, pour une personne en particulier parmi des milliards. »

« Quel dommage que les cerveaux ne puissent pas s’embrasser. »

« Elle aurait aimé une vie comme était déjà la sienne – une vie ample comme les nuages. »

« Elle avait beau savoir combien toute personne qui disparaissait de son paysage lui manquait, jamais elle n’envisagea pour autant d’aimer moins. »

« On a peut-être observé qu’il n’y a pas de chemin aussi bien tracé pour sortir de l’amour que pour y entrer. »

« A coup sûr, jamais la raison ne se mêlait de trafiquer dans la vie amoureuse d’un homme. La science se désinfectait du moindre soupçon d’amour. »

« Qu’est-ce qui l’avait tenu éloigné d’elle pendant tous ces vingt ans ? Elle espérait que ce n’était pas la honte. D’un autre côté, elle savait pertinemment que c’était bien la honte. »

« Rien ne restaure plus la sensation d’être vivant que le surgissement de l’inattendu : et de trouver quelqu’un qu’on ignorait tant aimer Ralph Harper, On Presence. »

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