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BUH by PTIT SUSHI
30 juin 2008

« J’étais derrière toi » Nicolas Fargues

9782070342563

Ce roman se présente comme un monologue, comme si le héros nous écrivait une lettre. Il nous fait une confession en nous narrant sa vie amoureuse. Il nous parle du décalage entre ses désirs et ses actes, de l’amour, de l’incommunicabilité, de la recherche du bonheur.  

C’est un homme trentenaire, marié à Alexandrine, avec deux enfants, dont le couple bat de l'aile. Il va passer, seul, un week-end chez ses parents en Toscane. Dans un restaurant, le serveur lui remet un billet écrit par une jeune femme avec juste ces mots « Ero dietro di te » et un numéro de téléphone. Cette petite phrase anodine mais symbolique va changer sa vie.

 Il n’a connu que quatre femmes. Un jour il a fait un écart, l’a avoué à sa femme, et veut la quitter puis se rétracte. L’ayant toujours dominé, en effet le narrateur disant oui à tout, endossant tout les tords,  Alexandrine va lui faire payer cher autant moralement que physiquement. Sa vie va se transformer en cauchemar alors quand cette inconnue, Alice, apparaît sa vie va basculer.  

Il va faire son autocritique, analyser son mal être, son bonheur, son amour pour sa femme.

Le style original et imagé de l’auteur, comme s’il s’agissait d’une confession parlée, écrite d’un seul tenant sans chapitres, sans paragraphes, nous rapproche du héros. Il nous émeut et nous touche par son franc parlé. Un roman dense et sensible.

« Le bonheur, c’est toujours un souvenir, jamais le moment présent »

« « Le bonheur, c’est quand la lumière est bonne et qu’on n’a pas forcément conscience que tout va bien » C’est ça le temps perdu, le temps tout court, l’impossible équation du temps qui passe et qu’on voudrait retenir. »

« Il est immatériel, il n’existe pas. Le bonheur, l’avenir, est une parfaite inconnue, dans tous les sens du terme. T’es seul au monde de toute façon, et seul avec tes rêves. Mais si tu as la chance de rencontrer une femme qui, même si elle n’y est pour rien, t’a fait rêver et penser au bonheur pendant quelque temps, c’est déjà énorme. »

« Je pense parfois qu’Alex ne m’a jamais aimé. A d’autres moments, qu’elle m’a adoré de l’aimer, mais sans bien comprendre ni accepter que je l’aime à ce point parce que, pour plein de raisons psychologiques tordues et compliquées, elle pensait sincèrement ne pas mériter autant d’amour. »

 

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Commentaires
N
J'ai aimé le style fluide de l'auteur et l'histoire du flirt, tout en fraîcheur, mais moins les nombreux passages décrivant la tyrannique et détestable Alexandrine (la femme du narrateur). Un bilan mitigé, donc.
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P
'xactement.<br /> Bien de ça dont je veux parler ^^
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P
Je connais ça, ces moment ou tu es tellement heureux que t'en as les larmes aux yeux, et une envie de pleurer de bonheur.
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P
Ben nan toujours pas d'accord ^^<br /> Quand tu vis un moment de bonheur tellement intense que tu en pleures, je crois qu'on prend pleinement conscience de ce qu'on vit :D
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P
Pour dire qu'on est jamais totalement conscient du bonheur qu'on vit sur le moment. <br /> Dans l'instant on est heureux, on apprécie, mais en même temps on n'en perçoit pas toute la portée. <br /> Ce n'est qu'avec le temps qu'on réalise toute la magie d'un moment... Non? C'est sans doute cela que l'auteur à voulu dire.
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