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BUH by PTIT SUSHI
20 mars 2008

« Rien de grave » Justine Lévy

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Il y a une dizaine d’année j’avais lu « Le rendez-vous » de Justine Lévy et j’avais beaucoup aimé l’histoire de cette mère fantasque mais très attachante en plus écrit avec une réelle qualité littéraire.
Je suis tombé par hasard sur « Rien de grave » sans savoir ce que j’allais lire. Une jeune femme, Louise, assiste aux obsèques de sa grand-mère qui l’a élevée et n’arrive pas à pleurer, car elle est toujours traumatisée par sa rupture amoureuse. Ce récit va être l’histoire d’une rupture, d’une trahison de l’être aimé et la difficulté d’oublier « Il y avait ce vide en moi qui m’empêcherait d’aimer jamais quelqu’un comme j’avais aimé Adrien » et celle de s’en remettre « Mais j’en ai marre, aussi d’être enfermé en moi avec tous ces sentiments que j’ai proscrits, tous ces mots que je ne veux plus dire ». Et le retour à la vie après bien des souffrances « La vie est un brouillon, finalement. Chaque histoire est le brouillon de la prochaine, on rature, on rature, et quand c’est à peu près propre et sans coquilles, c’est fini, on n’a plus qu’à partir, c’est pour ça que la vie est longue. Rien de grave ».
Et ce roman en réalité n’en est pas un, mais une catharsis pour l’auteur, pour exprimer sa souffrance, sa douleur, sa dépendance aux médicaments. Ce livre est une biographie on y reconnaît beaucoup de personnalités, notamment une certaine C. B.-S. ce qui explique sans doute la réédition de ce livre et l’exposition en vue dans les rayons aujourd’hui.
Ne sachant pas cela au début de la lecture on le comprend très vite, et on a une impression de voyeurisme car tout est trop clair. Justine Lévy aurait pu régler ses comptes de façon plus subtile dans un vrai roman. Dommage car son écriture dynamique, énergique et son étude psychologique sont intéressantes.

PS Post du 4 mars 2008.

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