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BUH by PTIT SUSHI
28 février 2008

Absurdité de la vie

Je viens de regarder deux reportages à « Envoyer Spécial ». Un léger sur le chocolat, avec des artisans qui travaillent avec des produits de qualités et des industriels qui cherchent le profit avec des produits de moindre qualité. No comment !

Et puis ensuite un reportage sur la Mongolie réalisé par Samuel Le Bihan. Et ça me révolte ! J’ai pleuré pendant tout le sujet, j’en suis bouleversé et j’en pleure encore. Comme ce père qui vit avec son fils de quatre ans dans les égouts, qui survie en faisant les ordures pour ensuite revendre les cannettes vides au recyclage pour gagner un euro même pas de quoi manger. Et pourtant c’est ancien professeur au chômage à cause d’un accident. Un enfant de quatre vivant dans des égouts comment est-ce possible, et pas seulement en Mongolie.

Mais je ne suis pas responsable, mais je me sens coupable d’avoir ma vie avec tout ce que j’ai et surtout le principal de quoi manger tous les jours, un travail, un toit, la santé et toutes ces choses inutiles qui nous entourent. Pourquoi moi et pas eux ?

Et ces quelques dons que je fais une ou deux fois par ans à des associations, sont-ils suffisants pour me donner bonne conscience ? Je ne crois pas…

Et puis ces enfants des rues n’ayant rien, se faisant frapper par d’autres bandes ou la police. Et ces nomades ayant perdu leur troupeau venant grandir les bidons villes de la capitale, ces autres partis à la recherche d’or au péril de leur vie, et ce petit moment de lumière un jeu de billard par – 10° qui fait retrouver le sourire. La douleur des nomades ayant tout perdu à cause d’un caprice du climat, et l’espoir avec ce nomade qui retrouve les steppes et un troupeau.

Mais comment oublier ce bel enfant de quatre ans vivant dans la misère et son joli visage mais si triste… Son père en larmes qui lui chante une chanson…

Moi je ne peux pas, et ça me traumatise. Il y en a tant d’autres de part le monde.

Et ces personnes qui critiquent ces réfugiés qui viennent en France et qui bénéficient de l’AME, on est le pays des Droits de l’Homme je pense que ça fait partie de notre rôle d’aider les plus faibles, même si ça coûte. On ne peut pas rester indifférent. Et nous avons tous un individu issu d’une génération émigrée dans notre famille.

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Commentaires
A
Nous sommes presque une 40aine de particuliers à nous être contactés pour agir, retrouver et aider ce papa et son fils (surement avec l'aide de Tavan Khana qui a laissé de nombreux posts).<br /> <br /> Va voir le forum envoyé spécial, et notamment le sujet "un père et son fils à la rue, que pouvons nous faire..." initié par famille joyeuse. et tu sauras tout si tu souhaite agir.<br /> <br /> Cordialement
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P
Le reportage de Samuel Le Bihan rappelle à nous tous, et fait découvrir à certains d'entre nous, que les problèmes rencontrés par ceux que nous appelons les enfants des rues oblige aujourd'hui des enfants de quelques mois à peine à leur majorité et plus pour certains à survivre dans la rue - et dans les égouts pour se réchauffer l'hiver... Comme disait Samuel dans le reportage : "la situation de ces enfants m'a touché"... "je dois témoigner"... "la remontée d'information est importante"... sur la situation de plus de 6000 enfants.<br /> L'association Tavan Khana agit pour soutenir l'ensemble des projets pour venir en aide aux enfants des rues en Mongolie. Merci à Samuel Le Bihan pour son reportage et son témoignage.<br /> Pascal.<br /> http://perso.orange.fr/tavankhana/<br />
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