Absurdité de la vie
Je viens de regarder deux reportages à « Envoyer Spécial ». Un léger sur le chocolat, avec des artisans qui travaillent avec des produits de qualités et des industriels qui cherchent le profit avec des produits de moindre qualité. No comment !
Et puis ensuite un reportage sur la Mongolie réalisé par Samuel Le Bihan. Et ça me révolte ! J’ai pleuré pendant tout le sujet, j’en suis bouleversé et j’en pleure encore. Comme ce père qui vit avec son fils de quatre ans dans les égouts, qui survie en faisant les ordures pour ensuite revendre les cannettes vides au recyclage pour gagner un euro même pas de quoi manger. Et pourtant c’est ancien professeur au chômage à cause d’un accident. Un enfant de quatre vivant dans des égouts comment est-ce possible, et pas seulement en Mongolie.
Mais je ne suis pas responsable, mais je me sens coupable d’avoir ma vie avec tout ce que j’ai et surtout le principal de quoi manger tous les jours, un travail, un toit, la santé et toutes ces choses inutiles qui nous entourent. Pourquoi moi et pas eux ?
Et ces quelques dons que je fais une ou deux fois par ans à des associations, sont-ils suffisants pour me donner bonne conscience ? Je ne crois pas…
Et puis ces enfants des rues n’ayant rien, se faisant frapper par d’autres bandes ou la police. Et ces nomades ayant perdu leur troupeau venant grandir les bidons villes de la capitale, ces autres partis à la recherche d’or au péril de leur vie, et ce petit moment de lumière un jeu de billard par – 10° qui fait retrouver le sourire. La douleur des nomades ayant tout perdu à cause d’un caprice du climat, et l’espoir avec ce nomade qui retrouve les steppes et un troupeau.
Mais comment oublier ce bel enfant de quatre ans vivant dans la misère et son joli visage mais si triste… Son père en larmes qui lui chante une chanson…
Moi je ne peux pas, et ça me traumatise. Il y en a tant d’autres de part le monde.
Et ces personnes qui critiquent ces réfugiés qui viennent en
France et qui bénéficient de l’AME, on est le pays des Droits de l’Homme je
pense que ça fait partie de notre rôle d’aider les plus faibles, même si ça
coûte. On ne peut pas rester indifférent. Et nous avons tous un individu issu
d’une génération émigrée dans notre famille.