« Printemps, été, automne, hiver… et printemps » de Kim Ki-duk
Un maître zen et son élève vivent dans un temple en bois au milieu d’un lac. On va découvrir leur vie au fil des saisons. Un film d’une beauté incroyable mis en valeur par des images sublimes, une simplicité, un dépouillement zen et une musique minimaliste et envoûtante.
Le parallèle de la vie et des saisons s’accorde parfaitement à cette histoire qui malgré les apparences de calme recèle de rebonds dramatiques.
Les saisons qui se callent sur la vie de ce jeune garçon qui grandit, pêche mais chemine dans la foi et apprend à vivre avec ses erreurs et ses fuites. Il y a peu d’actions, peu de paroles, mais il y a tellement à dire. On pourrait parler du cycle de la vie et de la mort, l’éducation, du fait que l’homme même prévenu peut engendrer le mal et vivre ensuite dans la douleur, du perpétuel recommencement…
Un film avec une morale bouddhiste qui accorde la rédemption et l’espoir.
« Printemps, été, automne, hiver… et printemps » est un film sublime, poétique qui donne une belle leçon d’humanité.